(Traduction
française ci-dessous)
Conference
presentation at the FCHS
On
2 June 2012, I will be presenting a paper at the French Colonial History
Society conference in New Orleans. My topic: Toussaint Louverture as a planter.
Here is the abstract: This paper
explores an overlooked dimension of Toussaint Louverture’s life: his role as a
planter. Long before the Haitian Revolution that made him famous, Louverture
was freed by his master and exploited a few acres of land, even using slaves
for that purpose. After the outbreak of the Revolution, his economic prominence
grew alongside his political importance, until he and his wife owned or leased
a dozen plantations and investment properties throughout Hispaniola. This
information, in turn, helps us better understand Louverture’s labor policies as
governor of Saint-Domingue (Haiti): he tried to preserve the plantation system because
it was necessary for the public good of the colony, but also because it was in
his personal interest to do so. His plantations’ sorry state also indicate that
Saint-Domingue’s economy still had not recovered from the shock of emancipation
by the time Louverture was ousted in 1802. The paper is based on a variety of
documents found at the Historical Society of Pennsylvania, the Service
Historique de la Défense, the Archives Nationales d’Outre-Mer, and the
University of Puerto Rico.
Présentation à la FCHS
Le 2 juin 2012, je ferai une
présentation à la Société d’Histoire Coloniale Française à la Nouvelle Orléans.
Mon sujet : Toussaint Louverture en tant que planteur.
En voici le résumé: Cet
article explore un aspect méconnu de la vie de Toussaint Louverture: son rôle
en tant que planteur. Bien avant la Révolution Haïtienne qui le rendit célèbre,
Louverture était libre et exploitait quelques carreaux de terre avec l’aide de
plusieurs esclaves. Sa richesse augmenta au rythme de son ascension politique,
et dans les années 1790 Louverture et sa femme étaient propriétaires ou
locataires d’une douzaine de plantations, terrains et maisons répartis dans toute
l’île. Ceci nous permet de mieux comprendre les politiques sociales de
Louverture lorsqu’il devint gouverneur : il voulait préserver
l’agriculture de plantation pour le bien de la colonie, mais aussi par intérêt
personnel. Le mauvais état de ses plantations nous apprend en outre que
l’économie de Saint-Domingue (Haïti) ne s’était toujours pas remise du choc de
l’abolition de l’esclavage en 1802, quand Louverture fut renversé. Cet article
est tiré de recherches conduites à l’Historical Society of Pennsylvania,
au Service Historique de la Défense, aux Archives Nationales d’Outre-Mer, et à
l’université de Puerto Rico.
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